Le métabolisme du cheval de concours d’obstacles ou de dressage, et des chevaux de sport en général, peut être sollicité de manière intense. Afin de répondre aux besoins d’alimentation du cheval de concours, il est important d’adapter sa ration pour que celle-ci soit équilibrée et puisse répondre aux efforts importants qui lui sont demandés. Il faudra donc choisir des aliments pour chevaux bien équilibrés pour une performance équine optimale.
ALIMENTATION DU CHEVAL DE CONCOURS : LES APPORTS EN FIBRE
Avant toute chose, rappelons que le cheval est un herbivore. La digestion des chevaux est très complexe et l’estomac du cheval est relativement petit, d’où son besoin de manger très régulièrement au cours de la journée. Les besoins alimentaires en fibres du cheval sont donc primordiaux et doivent être couverts avec une ration de foin suffisante, et disponible une grande partie de la journée. Le foin récolté précocement est plus riche en énergie et en protéines, il serait donc à privilégier comme fourrage pour chevaux. Pour calculer la ration de foin idéale pour votre cheval de concours, sachez que celle-ci doit représenter 1,5 à 2% du poids vif de votre cheval. C’est-à-dire que pour un cheval de 500 kilos, la ration de foin sera de 8 à 10 kilos par jour. D’autre part, les fibres permettent de garantir un transit régulier et une flore intestinale équilibrée, mais aussi une relaxation mentale et psychique pour votre cheval de concours ! Aussi, un cheval au box s’ennuie vite, ce qui peut provoquer l’apparition de troubles comme par exemple les tics (à l’air, à l’ours ou à l’appui) ou une agitation. La mastication d’un kilo de foin nécessite environ 40 minutes, contre 10 minutes pour un kilo d’aliment concentré. C’est donc autant de temps où votre cheval sera occupé à s’alimenter.
LES APPORTS EN GLUCIDES
Un cheval de concours aura besoin d’un apport important en énergie glucidique. Celle-ci provient des céréales et est stockée dans le foie. Elle permet au cheval de fournir des efforts courts et intenses. Cependant, l’apport de cette énergie doit être limité. Les céréales contiennent 50 à 70% d’amidon, qui se transforme ensuite en glucose. Elles sont par exemple, plus présentes dans l’alimentation du cheval de course qui a des besoins en énergie supérieur. Cependant, l’excès d’amidon est nocif pour le système digestif de votre cheval et peut provoquer des diarrhées, des coliques ou des ulcères gastriques.
LES APPORTS EN LIPIDES
Une partie de l’amidon peut être remplacée par une ration à base de lipides, c’est-à-dire des acides gras polyinsaturés de type oméga 3 ou oméga 6. L’avantage de ces acides gras est qu’ils sont aussi énergétiques, mais beaucoup plus facilement digérés par votre cheval. En revanche, le système enzymatique digestif de votre cheval de concours nécessite un temps d’adaptation pour transformer ces huiles végétales en énergie. C’est la raison pour laquelle les lipides doivent être intégrés à l’alimentation du cheval avant la saison de concours, afin que l’énergie soit libérée correctement au moment de l’effort. Les lipides sont une très bonne source d’énergie pour accroître l’endurance du cheval et sera donc présente en plus grande quantité dans l’alimentation des chevaux de courses d’endurance ou CCE, mais en moindre mesure pour les chevaux de concours d’obstacles ou de dressage.
QUELLE ALIMENTATION CHOISIR POUR MON CHEVAL DE CONCOURS ?
Le développement des chevaux de concours passe par plusieurs étapes, notamment d’entrainement. L’alimentation de votre cheval doit s’adapter à son évolution physique, à ses besoins énergétiques grandissants et l’évolution de sa morphologie. La gamme H de la nourriture pour chevaux Royal Horse propose une alimentation équine équilibrée correspondant au régime alimentaire de votre cheval de concours. Ces aliments pour chevaux sont disponibles en magasins spécialisés. Ils contiennent notamment des protéines pour les chevaux, des antioxydants, des oméga 3 et 6, des pré-biotiques, des oligo-éléments et des vitamines nécessaires à votre cheval. Ces aliments pour chevaux se présentent sous forme de granulés (H200) ou de floconnés (H250, H350). Pour les chevaux sujets aux problèmes musculaires et gastriques, l’aliment H150 est conseillé car il contient une faible teneur en amidon. Le complément alimentaire C500 est aussi préconisée pour les chevaux aux articulations fortement sollicitées, grâce à ses teneurs en chondroïtine d’origine non animale très assimilable, de glucosamine et de MSM associé à un antioxydant végétal qui permet le maintien de l’intégrité du cartilage du cheval. Pour favoriser la récupération de votre cheval, vous pouvez aussi opter pour le complément pour chevaux Royal Horse C600, conçu spécialement pour améliorer la fonction cardiaque, éliminer les toxines et soutenir la performance musculaire des chevaux à l’effort. Que ce soit pour des compétitions de sauts d’obstacles ou des reprises de dressage, cette nutrition haute performance donnera à vos chevaux de haute compétition les apports nécessaires pour l’effort mais aussi pour favoriser leur récupération.
QUELQUES CONSEILS AVANT ET APRÈS LA COMPÉTITION
Pour préparer votre cheval à un championnat de saut d’obstacles ou toute autre étape de circuit équestre, quelques bonnes pratiques s’imposent. Avant une compétition ou un effort intense, ne laissez pas votre cheval à jeun. A l’inverse, évitez de le travailler ou de partir en compétition juste après l’ingestion de sa ration. La nourriture idéale pour votre cheval serait de lui donner une petite ration de foin (environ 2 kilos) avant l’effort. N’oubliez pas que la nutrition des chevaux repose aussi beaucoup sur l’eau, donc assurez-vous qu’il a bien de quoi s’abreuver avant et après la compétition. En cas de températures élevées, anticipez les pertes hydrique en donnant des électrolytes à votre cheval avant , pendant et après le concours mais en petite quantité.
Hormis la nutrition des chevaux, d’autres facteurs vont aider votre cheval à devenir un cheval gagnant. Par exemple, des sorties régulières en extérieur après le travail aident à renforcer son moral, avec par exemple une balade ou un trotting en forêt. Un suivi vétérinaire régulier pour les vaccins (en général une fois par an) et les vermifuges (plusieurs fois par an) est aussi nécessaire pour s’assurer de son bien-être au quotidien.