Quelle alimentation pour mon cheval d’endurance ?
Parmi les différentes disciplines qui composent l’équitation, l’endurance suscite beaucoup de passion et exige une performance équine des plus ardues. Les chevaux de sport spécialisés en endurance sont en général plutôt fins (comme des chevaux type pur-sang arabes, chevaux de course type trotteur et galopeur léger, etc.) et sans musculature excessive. Les efforts demandés à un cheval gagnant dans ce type de disciplines sont intenses et s’inscrivent dans la durée, ce qui nécessite donc un entraînement rigoureux, une bonne génétique et une alimentation équilibrée et adaptée aux types d’efforts qu’ils vont produire.
Quel régime alimentaire pour un cheval d’endurance ?
La nutrition des chevaux d’endurance nécessite avant tout de libérer de l’énergie si possible durant toute la durée de la course.
Cette énergie peut se trouver sous 3 formes :
- L’amidon : que l’on trouve notamment dans les céréales et les aliments pour chevaux élaborés. Il est assimilé par l’organisme après avoir été transformé en molécules de glucose. La particularité du glucose est qu’il peut être mobilisé immédiatement en cas d’effort par l’organisme du cheval, mais il peut aussi être stocké sous forme de glycogène pour un effort ultérieur.
- La cellulose : celle-ci se trouve dans les fourrages pour chevaux. Grâce aux milliards de bactéries présentes dans le système digestif du cheval, la cellulose est transformée en acides gras volatiles, qui sont ensuite transportés vers le foie et convertis en glucose, glycogène ou en graisses. Le fourrage recommandé est un foin de prairie récolté tôt. Il est donc important que le cheval reçoive une bonne ration de fourrages dans son régime alimentaire, représentant au moins pour moitié la ration globale du cheval.
- Les matières grasses, que l’on retrouve notamment dans les huiles végétales (huile de soja par exemple). Ces matières grasses sont digérées et absorbées par l’intestin grêle sous forme d’acides gras, puis stockées dans les cellules musculaires. Les matières grasses mettent du temps à être digérées, c’est la raison pour laquelle elles conviennent mieux à un cheval de course d’endurance qui fournira un effort sur une longue durée, plutôt qu’à des chevaux de, de CSO par exemple, qui auront des efforts plus explosifs et courts à fournir. Les matières grasses peuvent représenter jusqu’à 10% de la ration globale du cheval et doivent être distribuées chaque jour.
Les autres nutriments nécessaires au cheval d’endurance
Contrairement à ce que l’on pourrait penser, un cheval d’endurance ne nécessite pas un important apport en protéines mais elles doivent être de qualité. Une trop grande quantité de protéines pour les chevaux génère d’avantage d’urine (l’organisme élimine l’excédent de protéines dans l’urine). Cependant, l’hydratation du cheval d’endurance est primordiale pour qu’il puisse fournir l’effort demandé. Les vitamines et minéraux indispensables à ces chevaux de haute performance sont le sel et la vitamine E. Les électrolytes sont aussi indispensables à la bonne récupération du cheval après l’effort, car il en a éliminé en grande quantité via la transpiration pendant la course.
Afin de répondre et d’adapter l’alimentation aux programmes d’entrainement spécifique des chevaux d’endurance Royal horse propose un programme alimentaire avec deux aliments afin de couvrir tous les besoins de ces chevaux qu’ils soient en période de repos, pré-entrainement ou entrainement plus intensif avant une course : une nutrition équine haute performance avec les aliments pour chevaux S250 et H350 sous forme de floconnés. Ces deux aliments sont complémentés en pré-biotiques, régulateurs de la flore intestinale, en vitamine E et sélénium organique. Pour l’aliment pour chevaux H350 qui a été spécialement conçu pour le développement des chevaux qui fournissent des efforts longs en favorisant la libération lente d’énergie mais aussi la récupération et contient notamment de la L-Carnitine, des oméga 3 et des antioxydants.