L’équitation américaine, aussi appelée équitation western, est née dans l’Ouest des États-Unis au XIXème siècle pour travailler le bétail. Les cow-boys n’ayant pas accès aux moyens de transport sophistiqués que nous connaissons aujourd’hui, le déplacement et le maniement des troupeaux se faisaient à cheval. De ce besoin essentiel ont découlé plusieurs disciplines équestres qui ont évolué au cours du temps.
Parmi les principales disciplines de l’équitation western : le travail du bétail (« cow work »), les épreuves de vitesse (« gymkhana »), le travail monté (« dry work ») et le travail en main (« ground work »).
Le travail du bétail
Dans cette discipline équestre, le couple cavalier-cheval doit effectuer des exercices pour diriger le bétail. L’épreuve la plus notoire est le « cutting », où le cavalier et son cheval doivent séparer un veau du troupeau et l’empêcher de le rejoindre. L’instinct du cheval y joue pour beaucoup car il doit anticiper tous les mouvements du bovin. Aidé par 4 autres cavaliers (appelés “helpers”), le cow-boy a exactement 2 minutes 30 pour isoler 2 veaux du troupeau. La maîtrise du cavalier et son bon équilibre sont essentiels pour aider sa monture à être la plus réactive possible dans cet exercice.
Cette épreuve peut aussi être effectuée à 3 (on parle alors de « team penning ») : 3 veaux sont séparés du troupeau, et 3 cow-boys doivent les faire regagner leur enclos dans un temps imparti. Cette épreuve fait appel à un bon sens hors norme du travail en équipe de la part des cavaliers.
Les épreuves de vitesse
De loin les plus spectaculaires, les épreuves de vitesse sont très prisées dans l’équitation western. Parmi les épreuves les plus connues, le « barrel racing » est une épreuve de vitesse qui consiste à effectuer le plus rapidement possible un parcours entre 3 barils d’huile disposés en triangle. Le parcours, en forme de trèfle à 3 feuilles, peut s’effectuer dans le sens des aiguilles d’une montre ou dans le sens contraire, en fonction du pied de préférence du cheval. Les meilleurs temps recensés vont entre 13 et 16 secondes (selon l’espacement des tonneaux).
Le travail monté dans l’équitation américaine
Le travail monté est une discipline équestre qui se rapproche du dressage dans l’équitation classique. Le couple, formé par le cavalier et son cheval, doit effectuer des figures (des « patterns ») et des exercices dans le calme.
Le « reining » est sûrement l’épreuve la plus connue dans l’équitation western, à tel point qu’elle est reconnue par la FEI (Fédération Équestre Internationale) et représentée aux Jeux Equestres Mondiaux. Parmi les différentes figures du « reining », on retrouve le fameux « sliding stop » où le cheval lancé au grand galop s’arrête rapidement en glissant sur ses postérieurs, le « spin » où le cheval enchaîne une série de pirouettes sur les postérieurs à vive allure, ou encore le « roll back », véritable demi-tour au galop sur les hanches.
Dans le « reining », les cow-boys ne tiennent leurs rênes que dans une seule main. Démarrant avec un total de 70 points, chaque cavalier se voit attribuer pendant sa reprise des pénalités ou des bonus de points en fonction de la réussite de ses figures.
Autre épreuve phare de l’équitation western, le « trail » consiste à enchaîner plusieurs obstacles qui pourraient se retrouver à l’état naturel, comme des barrières à ouvrir et fermer, le passage de troncs d’arbres successifs, etc. Les obstacles doivent être fixes et ne pas dépasser les 45 cm, car c’est l’agilité du cheval qui est notée et non sa puissance.
Le travail en main dans l’équitation américaine
La principale épreuve de cette discipline équestre est le « showmanship ». Dans cette épreuve, le cavalier présente en main son cheval à un jury. Seules les qualités du cavalier sont jugées dans cet exercice.
Quelle alimentation pour les chevaux d’équitation américaine?
L’équitation western est très physique pour les chevaux car elle requiert la plupart du temps une grande réactivité, des changements d’allure très rapides, des mouvements très physiques et beaucoup d’équilibre. Pour cela, une nutrition adaptée est nécessaire pour apporter aux muscles du cheval toute l’énergie dont ils ont besoin pour bien fonctionner. Si vous pratiquez l’équitation western de manière ponctuelle ou à un niveau débutant, les aliments pour chevaux Royal Horse de type S seront bien adaptés pour votre cheval. Ils se présentent sous forme de granulés (S-100 ou S-200) ou sous forme de floconnés (S-250) sans avoine. Pour un niveau plus élevé, nous recommandons la gamme H, qui répond aux besoins énergétiques des chevaux de compétition. Par exemple, les aliments pour chevaux H-200 (granulés) et H-250 ou H-350 (floconnés) ont été conçus par Royal Horse pour soutenir les efforts courts ou prolongés et faciliter la récupération. Royal Horse a aussi conçu un complément alimentaire spécifique pour les articulations C500 qui sont sollicitées comme dans le reining.