Le cheval Arabe Shagya

Ses allures sont celles de l’Arabe. Il est doué pour le saut.

Cheval de selle par excellence, il est apte à toutes les disciplines. Il est aussi bien utilisé à l’attelage léger qu’en équitation de loisirs, en concours hippiques et en endurance. C’est cependant dans cette dernière discipline, l’endurance, que ce cheval est particulièrement reconnu. Malgré sa réputation d’excellent compétiteur, sa présence en France reste encore assez ténue.

C’est en Hongrie, au Haras de Balbona, créé en 1789, que débuta une longue sélection destinée à obtenir un cheval Arabe de forte constitution, qui devait servir à la remonte des armées impériales. Le noyau originel était constitué de juments hongroises déjà fortement arabisées à la suite des invasions turques des siècles précédents. On importa régulièrement des étalons Arabes du Moyen-Orient. Citons-le célèbre étalon Arabe gris, Shagya, né en Syrie en 1830, importé en Hongrie en 1836, et qui donnera en 1983 son nom à la race. Ce travail patient, à travers deux siècles, a permis de créer une race de grande qualité, reconnue en France en 1989. Ce demi-sang à forte prépondérance Arabe à l’origine, a le type Arabe mais plus grand et plus fortement charpenté.

Le cheval Arabe Shagya connait, jusqu’aux années 1900, un développement considérable, notamment de par l’utilisation de cet animal par des figures importantes comme l’impératrice Sissi ou encore l’empereur du Japon de l’époque. C’est cependant l’arrivée des communistes qui mettra l’élevage en péril lors de la chute de l’empire austro-hongrois en 1918.